Life

L’autre soir au Wanderlust

21 février 2013

Le week-end dernier, je suis allée au Wanderlust avec des amis — Paris 13ème arrondissement, vers la Gare d’Austerlitz, grande terrasse en bois sur la seine, structure verte étrange, hauts talons et « putafranges du 16ème », ça vous dit quelque chose ?
Bon, et bien, on était là-bas samedi soir pour aller voir Jupiter et Anoraak. Jusque là tout allait bien. On a pris l’apéro à la maison : chips, Jägermeister, old fashioned (on fait les choses bien nous, excepté les chips et la bière). On prend la ligne 6 jusqu’à Quai de la gare… la boule au ventre. Pourquoi ? Parce que la dernière fois qu’on est allé dans ce palais de la branchitude, en Juillet, on n’a pas du tout aimé l’ambiance. On avait l’impression d’être à un défilé de mode et que les pouilleux… ben c’était nous. Pourtant on n’est pas les plus mal habillé et on suit un minimum les tendances. Mais là-bas c’est le level au dessus, on n’est pas au Point Éphémère, attention. Au Wanderlust, tu n’y vas pas en mode décontract’ ! En plus, la dernière fois, les videurs nous ont regardé de haut en bas d’un air méprisant et ont finalement daigné nous laisser rentrer d’un geste désinvolte de la main. Juste avant, ils avaient viré deux nanas prétextant qu’elles n’étaient pas assez bien habillées : « Allez vous rhabillez si vous voulez rentrer !  » Si, si, ils ont dit ça. Ça en dit long sur l’ambiance de l’endroit.
Bref, l’autre soir, ça n’a pas loupé. Les mêmes videurs antipathiques qui usent de leur pouvoir. Cette fois au nombre de quatre. Ils nous regardent, ne disent rien, on attend. Technique d’intimidation ? Qui va parler en premier ? Ça dure au moins 30 secondes. Le chauve finit par nous dire un  » allez-y  » forcé, du genre on vous fait une fleur là.
On rentre. Pratiquement personne dans la boite. Super. Et ils hésitaient à nous faire rentrer ? Joke.
On va chercher à boire au comptoir. Les barmans peu aimables nous font des signes de leurs bras gesticulants pour nous intimer de bien vouloir aller du côté droit du bar. Parce que, eux, apparemment, ne peuvent pas faire trois pas pour prendre notre commande. Comprendra qui pourra. Ce que je comprends surtout, c’est qu’ici le client n’est pas roi, il est juste une sous-merde. On prend sur nous, on se déplace et je demande ce qu’il y a à boire au barman et surtout les tarifs.  » 7 € la bière, me dit-il.  » Innocemment — ou stupidement, devrais-je dire — je lui demande si c’est 7 € la pint, il me répond qu’ils ne vendent pas la bière comme ça ici. Pas de pression (la bière hein, car moi j’en avais une grosse de pression là) Donc c’est 7 € la bouteille de 25 cl.  » Bon, et le vin ?  » je demande.  » 28 € la bouteille de rosé « . Ok, on est quatre, on va prendre ça. C’est à ce moment que j’ai compris pourquoi la soirée était gratuite.
Évidemment, on n’a pas bu que ça car on était déjà un peu éméchés : des shots de vodka à 6 € et les fameuses mini bières à 7.
Sinon, le son était vraiment bien. On a un peu dansé, supporté les boulets qui nous marchaient sur les pieds ou nous frappaient de leur coude… Finalement, c’est une boite comme une autre.
L’ambiance étant moyenne au final, on a fini par partir vite. On a essayé d’aller au Batofar, pas loin, mais il y avait une queue de malade, alors on a battu en retraite et on est rentré. À pied. Je suis à côté.
Allez, pour finir, un remix de Jupiter par Anoraak, comme ça on fait d’une pierre deux coups ! Même si je préfère la version originale.

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