Habitant la capitale depuis quelques années, je n’avais encore jamais testé la coloc’ ! Pourtant, vu le prix des loyers parisiens dans les quartiers les plus prisés des jeunes-actifs-bobo-hipster (10ème, 11ème, 20ème, 19ème), c’est la solution la plus avantageuse après la vie en couple… Parce que voilà, je ne suis justement plus en couple et pour l’instant, je n’ai pas les moyens pour un studio.
Évidemment, vivre en colocation ce n’est pas toujours facile, lorsqu’on a toutes notre petit caractère et des façons différentes de voir la vie en communauté. Surtout avec des amies que l’on connaît de longues dates…
Pour la petite histoire, une amie que j’ai connue à l’université habite dans une grande maison de 150 mètres carrés à Gambetta. Quand ses parents sont allés vivre ailleurs, elle a décidé de reprendre la maison et d’en faire une chouette colocation avec plein d’idées derrière la tête. J’ai sauté sur l’occasion, vous pensez bien ! Une baraque pareille dans un quartier aussi bien, je ne pouvais pas passer à côté, tout en sachant que je n’avais jamais fait de coloc’ et que ça n’allait peut-être pas le faire.
Au début, ça ne devait qu’être temporaire, car j’avais d’abord emménagé avec mon ex copain dans la maison avant qu’il ne parte définitivement vivre à New York. La chambre était petite pour nous deux et nous manquions vraiment d’intimité. Pour le coup, je déconseille la colocation en couple. Enfin, j’imagine que pour certains, ça fonctionne très bien, mais pour nous ça a été un peu l’échec.
En tout cas, maintenant ça fait 1 an que j’y suis, et même s’il y a des hauts et des bas, des prises de bec avec mes deux colocataires, des incompréhensions, je suis quand même ravie d’être dans cette grande maison où on peut faire des fêtes monumentales (Nouvel An à 100 entre autres), des repas entre coloc’ ou à 16 autour d’une table, organiser des expositions (comme on peut le voir sur les premières photos avec EFM), des ciné-clubs avec les amis le dimanche soir, et bientôt des soirées « lecture »…
Bref, l’avantage de la colocation, c’est qu’il y a toujours du monde quand on rentre le soir après une journée de boulot, qu’on est presque jamais seul, et avec les derniers évènements… j’avoue, que ça fait vraiment du bien ! A Paris, on se retrouve paradoxalement très seul, on cherche constamment à faire des choses et si on ne sort pas tous les weekends, on a l’impression d’avoir raté quelque chose…
2 Comments
J’ai testé, quand j’étais en fac, un an! L’ambiance coloc, je connaissais un peu, parce que j’avais pas mal squatté chez des amies qui y étaient durant mes premières années, mais j’ai moyennement accroché avec mes compagnons, alors l’année ne m’a pas vraiment marquée!
C’est sûr que c’est la base d’une bonne colocation de bien s’entendre avec ses colocataires ! C’est pour ça que pour ma part, c’est un peu plus facile vu que je suis en colocation avec des amies !